Fonds de la Famille Anna-Courteau-et-Louis-Aimé-Ares

Notes biographiques

Anna Courteau est née en 1918 de parents québécois, pionniers du petit village de Zénon Parc en Saskatchewan situé à 150 km à l’est de Prince Albert. Anna hérite de ses parents un attachement profond à la culture canadienne-française et à l’importance d’une éducation de qualité en français. Elle fait ses études d’infirmière à l’Hôpital Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus de Tisdale, SK.

Louis-Aimé est né en 1912 à Saint-Césaire au Québec. Après son cours classique au Séminaire de Saint-Hyacinthe, il poursuit ses études au collège chiropratique d’Indianapolis. Vers 1937, à l’invitation de son frère Charles-Émile, curé de Wakaw, SK, il quitte le Québec pour venir s’établir à Zénon Parc, dont son frère Armand est le curé. C’est là qu’il rencontre Anna. Après leur mariage en 1940, ils vont vivre à North Battleford où Jean-Louis est né et Aimé travaille à l’asile psychiatrique Saskatchewan Hospital.

À son arrivée en Alberta en 1955, Aimé, mieux connu sous ce prénom en Alberta, se consacre à temps plein à sa profession de chiropraticien. En 1958, il est président de l’Association des chiropraticiens de l’Alberta. Avant l’annexion de Jasper Place à la ville d’Edmonton, il est commissaire de la Division scolaire des écoles catholiques de cette ville de banlieue de 1960 à 1964.

Fiers de leur langue et de leur culture, Anna et Aimé voient à l’éducation de leurs huit enfants en français et s’investissent dans l’épanouissement de leur communauté canadienne-française. Aimé – Paroisse de Sainte-Anne : marguiller et directeur de la chorale; ACFA provinciale : premier vice-président, membre de nombreux comités, président de la régionale d’Edmonton; Cabane à sucre : organisateur, maître de cérémonie et jovial animateur de la soirée; Club de service Richelieu : l’un des membres fondateurs, membre de nombreux comités, président du club, puis gouverneur de la région de l’Ouest; Anna – membre des Dames de Sainte-Anne de la paroisse du même nom; présidente de la Fédération des femmes canadiennes-françaises d’Edmonton; membre honoraire du Conseil des sages de la francophonie albertaine en 2004.

À la maison, Anna a aidé tous ses enfants avec leurs études. Elle cultivait aussi un grand jardin pour nourrir la famille. Son dévouement admirable en tant que mère de famille a permis à Aimé de tant contribuer à l’épanouissement de la communauté franco-albertaine.

Amoureux du chant et de la musique, c’est d’abord par la chanson qu’Aimé et Anna ont initié leurs huit enfants à la vitalité de leur culture. Que ce soit en chantant Alouette, gentille Alouette en 1954 à l’occasion du 50e anniversaire de la Saskatchewan à Nipawin ou Vive l’amour, Vive la compagnie en 1956 lors du jubilé d’or de la paroisse de l’Immaculée-Conception d’Edmonton, leurs enfants ont tous appris à chanter et à jouer divers instruments sous la direction de leur père. Aimé jouait de la clarinette à la merveille et, aux temps des Fêtes, il entraînait sa ribambelle de petits-enfants à sa suite en faisant le tour du salon de la maison à Jasper Place.

Anna et Aimé ont vécu la majeure partie de leur vie à Edmonton avant de se retirer à La Sapinière, leur domaine situé à la campagne près de Spruce Grove. Aimé est décédé en 2001 et Anna en 2009.

Fonds de dotation de la famille Anna-Courteau-et-Louis-Aimé-Arès

Les enfants de ces fervents partisans de la cause et des droits de la francophonie en Alberta (Jean-Louis, Georges, Richard, Paul-Émile, Raymond, Jeannette et Jacqueline) adhèrent aux valeurs de leurs parents. Leur sœur bien-aimée, Hélène, décédée en 1997, aurait abondé dans le même sens. En avril 2022, ils ont décidé de créer un fonds au nom de leurs parents pour encourager les étudiants et étudiantes des écoles francophones et d’immersion à poursuivre leurs études postsecondaires en français.